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mercredi 11 mars 2015

HARD-ONS - The girl in the sweater EP (1986)

Je sais ce que vous allez me dire, quel est l'intérêt de poster cet EP alors que les 2 titres qu'il contient se retrouvent sur la compilation éponyme de 1987 ?... ben déjà, certains n'ont pas cette compilation et je sais pas vous mais ça devient la jungle pour trouver des liens pour télécharger, puis valides, puis qui ne pointent pas sur des serveurs plus que relous où il faut bien souvent s'inscrire. Remarque il suffit de l'acheter cette compil, elle est chopable à 10€ mais bon, c'est la crise m'sieurs dames... ou alors être un peu patient parce que je vais bien finir par la mettre sur ce bloug.
Non, si je poste cet EP aujourd'hui c'est pour répondre aux calomnies déversées par un certain bloggeur que je ne nommerai pas, on est plus en 1940, m'enfin si quelqu'un insiste... personne ?!... bon, donc je ne nous dirai pas d'aller chez Deathburger pour vérifier à quel point on se moque sans vergogne des dessins de Ray.
Car oui, certain(s) n'aime(nt) pas l'art pictural du bassiste des Hard-Ons !... et n'y voi(en)t pas la critique acerbe de la scène métal montante qui pourtant saute aux yeux !! Prenons l'exemple ci-dessous. Le groupe grimé en hard-rockeurs FM déchaînant leur haine envers le sexe opposé en mutilant cette pauv' gothique.
Comment ne peut-on pas voir la moquerie envers tous ces adolescents boutonneux qui ont à peine vu la lumière du jour durant des années, ayant passé la plupart de leur temps à répéter leurs gammes dans leur chambre afin d'espérer un jour faire partie d'un groupe de reprises d'Iron Maiden ? Devenus associables, impuissants devant dame nature, les parties génitales atrophiées par des pantalons taillant deux pointures de moins, ils n'ont plus que leurs instruments pour tenter de donner du plaisir autour d'eux. Tout le symbolisme de Ray transpire dans cette femme offerte qui n'obtient en retour que souffrance et humiliation.
Et le pied de nez est total au dos de la pochette. Regardez-nous pauv' métalleux, nous les punks, c'est 13 à la douzaine qu'on en a des filles, on ne sait même plus quoi en faire (p't'être les emmener faire un tour chez le coiffeur... moi j'dit ça...).
Bref, un simple bout de carton 18x18cm fallant mieux que de beaux discours... regardez-là cette pochette, encore et encore, et osez ensuite me dire quelle est de mauvais goût !!

Second EP from the best Australian punkers.
This post is a response to the Deathburger blog owner who is unable to admit that Ray drawings are a beautiful critique of the metal scene... Don't blame him, he begins to be old and senile !!




Télécharger / Download : HARD-ONS - The girl in the sweater EP


7 commentaires:

  1. Haha, la riposte est sévère! Tu emploies des termes pour le moins osés si je puis me permettre: Acerbe, sénile... c'en serait presque vexant, mais comme je sais que tu as les yeux adipeux (oui, ça peut) je ne t'en tiendrai pas rigueur.
    Ton exemple de critique metallistique est bien choisit et tape fort alors je ne dirai pas que c'est de mauvais goût, par contre qu'il est laid ce dessin! Ok, il a tout mis dans la poitrine de la meuf sacrifiée sur l'autel su satanisme rigolard. Mais vanter les tromblons permanentés qu'ils se tirent au dos, j'ose espérer que c'est sarcastique, tout comme leur intention première.
    La scène métal montante, c'est celle qui fait de la grimpette?
    1940, c'est comme si c'était hier, d'ailleurs tu verras qu'aux prochaines élections...
    Tu ne perds rien pour attendre, je te réserve un chien de ma chienne lubrique! (rire dément)

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    1. Laid le dessin ?!... j'suis plutôt d'accord avec toi. Mais peut-on de toute manière parler de beauté lorsque l'on parle d'univers punk ?... d'esthétisme punk oui, mais de beauté ?!... car dans l'esthétisme punk là je crois qu'on est en plein dedans non ??... quant aux tromblons permanentés de derrière (tous les mots sont dans le bon ordre...), je pense que c'est juste pour que l'on puisse aisément dater ce skeud sans avoir à se niquer les yeux sur la tranche du vinyl.
      Aux prochaines élections, je me mets à l'allemand, on ne sait jamais...
      J'aurais préféré un chat de ta chatte lubrique mais bon...

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  2. Tu m'en fais un beau d'esthète tiens! Oui la laideur est un des moteurs de la punkitude à chien, mais ce n'est pas une fin en soi. Car jeune, beau et subtil restera toujours mieux que moche, gros et con. Perso, y'a que la jeunesse que j'ai perdu. Haha. Toi je sais pas, déjà que t'as pas vu que le dos de couv se moquait lui aussi des standards metalleux où les guignols bouclés aimaient à poser en (plus ou moins) jolie compagnie dans leur futal élastis à rayures, aussi connus sous le nom de moule-burnes. Franchement tu me déçois, grosse dézepzione! Tu sais ce qu'elle te dit ma chatte lubrique, arschloch?! :D

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    1. On ne peut perdre que ce que l'on a... ah ah ah !!!
      Mouaip, ou alors c'est une critique du milieu du rap qui s'affiche toujours avec des bombasses dévêtues... mais ça me parait tôt 1986, ou alors c'est un visionnaire ce Ray !

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  3. Je pense moi que ce dessin est uniquement fait pour choquer, en montrant de la nudité (sexe), de la violence et des démons (satanisme) sans doute pour faire chier les ricains puristes, un clin d'oeil au "Filthy Fifteen", 15 chansons que le "Parents Music Resource Center" voulait censuré car jugée explicit (liste publiée en 1985 en plus ma théorie colle avec les dates).

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    1. T'as théorie tient la route aussi, même si la mienne pencherait plutôt sur le fait que Ray n'a jamais eu aucune arrière pensée et qu'il ne faisait que gribouiller ce qui lui passait par la tête... M'enfin, ça au moins le mérite de faire parler ! :-)

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    2. Oui c'est pas impossible, il y sans doute un peu des deux quand même j'ai du mal à croire que tous soit du hasard c'est quand même bien provoquant ça m'a rappeler l'humour de Vuillemin ou Reiser qui me fait beaucoup rire. Toujours est il qu'outre leur maîtrise parfaite du ramonescore (bubblegum punk, old school pop punk... suivant comment tu l(appelles ^^) leur univers graphique joue certainement beaucoup sur mon appréciation du groupe.

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